La technologie est une affaire de passion. On peut se passionner pour la conception de prototypes de grande taille comme un Helipad ou un navire solaire, Mais on peut aussi trouver un intérêt à fabriquer, et parfois concevoir, l’ensemble des avions d’un musée à échelle réduite. Cela va permettre d’avoir une vue d’ensemble sur l’histoire passionnante de l’aéronautique, de ces ingénieurs qui ont parfois réussi l’impossible. L’extraordinaire diversité des aéronefs en service est souvent le fruit d’approches complexes et détaillées de l’usage. Les objectifs de simplicité, pas toujours atteints, Les contraintes particulières, les cultures et la maitrise des technologies en fonction du pays, autant de critères qui conduisent à des architectures parfois très différentes, ou au contraire, vont conduire deux pays à concevoir le même type d’appareil, au-delà des considérations d’espionnage. Au-delà de l’aspect technique, ça nous renseigne sur la géopolitique et les luttes d’influence entre les grands blocs : On voit ainsi, à travers les programmes lancés, l’évolution des rapports de force. Il n’y a à priori pas de bonne ou mauvaise architecture (quoi que l’on puisse avoir des doutes parfois). Il faut souvent se poser la question de l’usage pour comprendre ce qui a conduit à un choix.
Le concepteur, pour atteindre son objectif, doit avoir une bonne vision de ce qui a existé et du pourquoi des choix technologiques. En effet, certaines solutions ont pu être abandonnée parce que la technologie de l’époque (contrôle actif par exemple) ne permettait pas d’obtenir les résultats escomptés. Cela va nous donner des pistes précieuses pour concevoir et parfois innover.
Cette année, une nouvelle activité est née de la passion pour les petits objets et leur fabrication. Ainsi un tout nouveau laboratoire destiné à la fabrication additive de petites pièces avec une grande précision, permet de lancer une gamme de kits pour les modélistes.